LES REPÈRES ALIMENTAIRES, UN SUJET « COLIBRI »

LES REPÈRES ALIMENTAIRES, UN SUJET « COLIBRI » POUR TOUS LES ACTEURS DE LA FILIERE AGRIFOOD

Si la première leçon de la tournée des Débats Citoyens entreprise en 2019 par l’Open Agrifood est que la filière Agrifood ne rassurera pas le citoyen sur la qualité de son alimentation tant qu’elle ne parlera pas d’une même voix, le second enseignement révélé par cette tournée, est qu’il existe bel et bien un sujet qui peut faire sens commun, celui des Répères Alimentaires.

Citoyens et acteurs économiques sont unanimes : on ne connaît plus les produits de base de notre alimentation, on ne sait plus comment ils sont cultivés, élevés, transformés ; on ne sait pas comment se les approprier, comment les cuisiner. La déconnexion entre le rural et l’urbain est telle que beaucoup de nos concitoyens ne savent pas reconnaître un navet, dire que le beurre est fait à partir du lait ou distinguer le blé du maïs... Outre une meilleure connaissance basique des produits qui composent notre alimentation, les personnes qui se sont exprimées ont réclamé à l’unanimité davantage d’informations et de formation sur les fondements d’une bonne alimentation ainsi que sur les repères simples qui pourraient leur permettre de manger plus sainement.

Cette demande, la filière Agrifood peut et se doit d’y répondre !

Chaque acteur économique, à l’instar du colibri qui selon la légende « essaya d’éteindre le feu de la forêt avec de petites gouttes d’eau pour faire sa part », peut mettre en place au sein de son activité des actions de formation et d’éducation au bien manger et au goût :

• le fermier peut ouvrir son exploitation par une simple visite ou des classes pédagogiques
• le transformateur peut ouvrir ses usines et offrir des ateliers de découverte aux consommateurs
• le distributeur peut consacrer une partie de son lieu de vente à des actions éducatives et à des cours de cuisine
• les acteurs de la restauration collective peuvent dans chaque restaurant conduire des actions éducatives en lien avec ce qu’ils servent

Ces actions pour le bien commun, menées par chaque acteur à sa propre échelle, permettraient de donner aux citoyens des "repères" sur l’offre alimentaire qui lui est proposée et ainsi lutter contre les fléaux de l’obésité et du diabète. S’atteler tous à cette tâche, redonnerait du sens à l’acte nourricier tout en rapprochant villes et campagne.